Bécasse en vol

Historique du Club des Bécassiers du Québec

C’est au printemps 1979 que neuf bécassiers se donnèrent rendez-vous pour fonder le Club des bécassiers du Québec, avec M. Michel Gélinas comme président. Le Club eut son incorporation le 12 mai 1988 et joignit les rangs de la Fédération québécoise de la Faune en 1993.

Ses objectifs se sont précisés au fil des ans. En plus de vouloir regrouper les bécassiers, un des buts du Club est d’étudier la biologie, les mœurs et les migrations de la bécasse. Deux fois par année, nous publions le bulletin  » Le Bécassier », qui se veut l’organe officiel du Club. Nous avons, en accord avec le SCF (Service canadien de la Faune), un programme de baguage qui nous permet de recueillir des renseignements sur la nidification, les migrations et l’état des populations de la bécasse. Comme activités, nous tenons chaque année une  » Journée Passion Petit Gibier « , une Journée champêtre et notre National Bécassier.

Conscients qu’un chasseur informé est un chasseur plus responsable, nous avons préparé un document sur la biologie, les populations et l’habitat de la bécasse. D’autres titres sont en préparation: les chiens bécassiers, les armes de chasse, l’équipement, les méthodes de baguage, etc.

Le potentiel des habitats de la bécasse est de courte durée et leurs aménagements et/ou restaurations sont très importants. Nous avons, avec l’aide de biologiste, développé une expertise qui est disponible à tous ceux qui sont intéressés par l’aménagement de l’habitat. Plusieurs organisations ont déjà profité de ce service, et des projets visant le rajeunissement d’aulnaies sont en cours.

Un autre objectif du CBQ est de promouvoir les intérêts, et défendre les droits des bécassiers et des chasseurs de petit gibier. Enfin, un dernier but du Club est de collaborer avec les gestionnaires agréés de la faune afin qu’ils prennent les mesures adéquates pour assurer la productivité des populations de bécasses. Pour atteindre ces objectifs, le Club travaille de concert avec la FQCP (Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs), avec le SCF(Service canadien de la Faune) et avec le MNRF (Ministère des Ressources naturelles et de la Faune).

Toutefois, malgré tous ces aspects sérieux, le CBQ entretient aussi un « folklore » sans lequel la chasse de la bécasse serait une chasse comme les autres. Aussi est-il souvent question dans nos réunions, de bécasses fantômes, ensorcelées, de saut de crapaud, de rétention d’odeurs, etc. La bécasse ne sert-elle pas de tremplin pour une fuite dans l’imaginaire? Le bécassier n’est-il pas lui-même un passeur entre la civilisation et la nature?