L’histoire des premiers bleus d’Auvergne au Québec
En 1993 l’idée d’importer des chiens Français au Québec a germé dans la tête de quelques chasseurs de bécasses. Après plusieurs discutions dans les groupes de chasseurs, l’objectif s’est arrêté sur le braque d’Auvergne.
Denis Lefrançois de Québec a émis l’idée que l’on se mette en groupe pour faire l’achat de chien « Bleu » en France. L’idée était simple, il suffisait de convaincre 7 à 8 chasseurs de faire une mise de fond de la valeur d’un chiot, de faire venir de France un mâle et une femelle pour décoller un élevage. À la première portée, chaque cotisant recevrait un chiot. Je fus donc délégué pour faire les contacts en France. J’ai trouvé avec l’aide d’un Américain, un éleveur en France, du nom de Michel Duval. Ce M. Duval possédait un mâle du nom d’Alex qui était le meilleur étalon de France. Je me suis rendu le voir, épaté par son chien qui était magnifique, j’ai réservé un chien de la prochaine portée. Un ami qui voulait absolument un « Bleu », je lui ai donc passé ma réservation tout en réservant la possibilité de reproduction.
Je me suis donc mis à la recherche d’un autre « Bleu ». Avec l’aide de M. Lassandre du RABA nous avons trouvé en Bretagne un éleveur du nom de Charles Burgeot, chasseur de bécasses qui prévoyait une portée de « Bleu ». J’ai donc réservé une femelle que M. Burgeot avait appelé Jane, qui fut la base de l’élevage du Braque d’Auvergne au Québec.
Jane a fait 4 ou 5 portées, mais je pense que ses chiots sont tous morts maintenant.
Pour faire suite à mon programme de croisement, je me suis procuré Taïga, lequel a été un bon « breeder ». Il a accouplé des femelles partout au Canada et au US.
C’est un excellent chien sans tare héréditaire.
Gabriel Bédard
Octobre 2009