Bécasse en vol

National Bécassier

Règlements

Le National Bécassier s’effectue sur gibier sauvage dans son habitat naturel. Le caractère tout à fait unique de notre National vient du fait que le gibier peut être présent en grand nombre ou rare et disséminé sur le terrain, comme à la chasse.

Il y aura 4 types d’épreuves :

    1. Chien d’arrêt en solo
    2. Chien d’arrêt continental en couple
    3. Chien d’arrêt britannique en couple
    4. Chien leveur

Le conducteur qui désire faire courir son chien d’arrêt seul l’inscrira en solo, alors que celui qui veut le confronter à un « adversaire », pourra l’inscrire en couple.

Épreuve chien d’arrêt en solo

Cette classe est ouverte à tous les chiens d’arrêt, qu’ils soient continentaux ou britanniques. Le juge devra les évaluer en tenant compte des critères spécifiques et du travail inhérent à leurs races respectives. Le conducteur présentera son chien seul, comme en véritable situation de chasse. Les juges, en aucun cas, ne devront approcher le chien à l’arrêt avant l’arrivée du conducteur.

Épreuve chien d’arrêt en couple

Continentaux : cette épreuve est ouverte à tous les chiens d’arrêt continentaux.

Britanniques : cette épreuve est ouverte à tous les chiens d’arrêt britanniques.

L’épreuve chien d’arrêt en couple est ouverte aux amateurs de cette discipline, qui consiste à faire chasser deux chiens de la même catégorie, en même temps. Il est à préciser qu’un chien d’arrêt continental ne pourra être apparié à un chien d’arrêt britannique. En cas d’un nombre de chiens impair, un chien de la même catégorie et qui ne participe pas à l’épreuve cette journée-là, ou un chien qui a déjà passé l’épreuve, pourra faire office de compagnon de couple.

Les chiens sont munis de clochettes de tonalités différentes pour que les juges soient en mesure de les différencier quand ils sont hors du champ de vision. Les conducteurs doivent marcher très lentement et rester ensemble, comme deux copains à la chasse. Les juges, en aucun cas, ne devront approcher le chien à l’arrêt ni, autant que possible, celui qui patronne, avant l’arrivée des conducteurs.

Le respect du patron est obligatoire. Quand le chien « patronneur » aura démontré qu’il est bien au patron du chien « arrêteur », son conducteur pourra le mettre en laisse pour permettre d’achever la séquence de « l’arrêteur ». Dans une épreuve en couple, le chien qui l’emporte est celui qui impose son rythme, qui domine son rival et qui exploite le maximum de terrain pour trouver et arrêter le premier les pièces de gibier pendant les 30 minutes allouées. (Voir la note no2)

Advenant le cas où deux chiens ont réussi des parcours similaires sans fautes au cours de la journée, les juges ont le pouvoir de faire un barrage final à la fin du concours entre les deux concurrents afin de déterminer un vainqueur de l’épreuve?).

Épreuve chien leveur

Cette classe est ouverte à tous les spaniels, principalement springer et cocker, ainsi qu’aux retrievers utilisés comme chiens leveurs.

Les chiens sont évalués en tenant compte des caractéristiques propres à leur race, les attentes n’étant évidemment pas les mêmes pour un springer anglais que pour un retriever utilisé comme chien leveur. La différence s’observera dans la vitesse de la quête et son étendue.

Le chien doit mettre l’oiseau à l’envol avec autorité, sans hésitation ou simulacre d’arrêt (flash point). L’immobilité à l’envol, sans être obligatoire, donnera bien sûr aux juges, un indice pour départager des chiens équivalents.

Le but recherché est de’identifier les chiens ayant une quête plus ou moins vigoureuse et rapide selon la race, mais qui restent sous le fusil selon la densité du milieu forestier.

Absence de gibier

Si durant la durée de son parcours, le chien n’a pas eu l’occasion de rencontrer de gibier, il ne pourra prétendre au trophée couronnant le meilleur chien du concours (ou du National?). Toutefois, si selon le ou les juges, ce chien a effectué un parcours passionné dans le style propre à sa race et que finalement il n’a pas eu d’occasion parce que le gibier naturel n’était simplement pas aux rendez-vous, le ou les juges ont le pouvoir de lui offrir une deuxième chance de marquer un arrêt productif. Si cette seconde chance est concluante, il se méritera une mention très honorable d’aptitude.

Évaluation

Quelles que soient la catégorie et la race, l’évaluation repose totalement sur des agissements et des comportements observables. Ce qui n’est pas observable ou ce qui n’a pu être observé n’est pas évalué. 

L’évaluation repose sur des actions objectives et visibles, la passion, le nez, la coopération, l’endurance et l’arrêt seront pris en considération et évalués. Pour les chiens leveurs, où il n’y a évidemment pas d’arrêt, une quête sous le fusil et une mise à l’envol franche, sans hésitation, seront des critères importants. Par contre, comme ce qui n’est pas vu ne peut être noté. (Note no1) Les juges devront toujours se comporter comme s’ils étaient en véritable situation de chasse afin de pouvoir justifier toutes leurs décisions. Ainsi, dans le doute, le juge se demandera si, lors d’une partie de chasse réelle, l’action du chien lui aurait permis de tirer dans de bonnes conditions.

Un chien qui arrête un gibier sauvage qui s’envole à une distance trop grande pour la récolter ne sert à rien. Les meilleurs chiens d’arrêt sont ceux qui se rapprochent le plus près possible de l’oiseau sans le faire voler. Les leveurs devront mettre l’oiseau à l’envol fermement, mais à une distance de tir utile, le chien leveur devant travailler à portée de tir.

Le chien doit explorer le terrain mis à sa disposition dans le style propre à sa race et il doit le faire en gardant un contact régulier avec son manieur. Une conduite sobre et discrète est souhaitable, l’utilisation du sifflet devrait donc être réduite. Une période de 30 minutes est allouée à chacun des participants, en solo ou en couple, pour démontrer son savoir-faire. Un chien d’arrêt qui fait lever le gibier ou le bourre est éliminé automatiquement. Il ne pourra prétendre au championnat mais, si les juges le désirent, ils peuvent permettre au conducteur de terminer le parcours. Le juge a toute la latitude de prolonger ou d’interrompre le parcours, s’il a vu ce qu’il désire voir ou s’il désire en savoir plus sur tel ou tel comportement du chien… il est le maître de chasse.

L’immobilité à l’envol, sans être obligatoire, donnera certainement aux juges un indice pour départager des chiens de niveau équivalent.

Les juges

Les chiens sont jugés par des juges passionnés et compétents, qui sont eux-mêmes des chasseurs et qui évalueront les chiens d’une manière globale, en tenant compte des caractéristiques et du style propre à chaque race, selon les standards généralement reconnus.

Remarques

Advenant le cas où deux chiens ont réussi des parcours similaires sans fautes au cours de la journée, les juges ont le pouvoir de faire un barrage final à la fin du concours entre les deux concurrents afin de déterminer un vainqueur du National.

Le port du sonnaillon (beeper) et/ou de la clochette est autorisé. Cependant, l’utilisation du collier éducatif n’est pas permise.

Toutes corrections ou usages de moyens correctifs sont strictement interdits durant le parcours.

Le juge peut décider, par exemple, d’intervenir si le chien sort de la main et met délibérément des oiseaux à l’envol d’une manière désordonnée, non productive pour la récolte de gibier en situation de chasse, et ce, bien sûr, pour éviter qu’un tel chien « vide » une bonne partie du territoire inutilement, ce qui nuirait aux chances des concurrents suivants d’avoir un ou des contacts avec des oiseaux.

Le nombre des spectateurs est laissé à la discrétion des juges qui sont, pour l’occasion, les Maîtres du concours.

Si un chien se blesse, il est retiré et il se reprendra une autre fois.

Les décisions des juges sont irrévocables et ne peuvent être contestées.

 

Voir aussi :

La révision des règlements a été adoptée en juin 2016 par les membres du comité cynophile du Club des bécassiers du Québec.